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Cloud computing : tout ce qu’il faut savoir

Le cloud computing est la nouvelle forme de stockage de données du XXIè siècle. Il est de plus en plus utilisé par les particuliers et les entreprises. En 2012, l’industrie du cloud computing a généré un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars et ce chiffre n’a cessé d’augmenter. En 2020, l’estimation du chiffre d’affaires généré par le cloud computing avoisinait les 500 milliards de dollars. En réalité, qu’est-ce que c’est ? Comment cela fonctionne-t-il ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Des éléments de réponse dans cet article. 

Le cloud computing en quelques mots

Le cloud computing est un système de stockage et d’accès aux données et programmes via internet, et non plus par l’intermédiaire du disque dur local de l’ordinateur. Ce système s’oppose ainsi à celui du stockage local qui consiste à entreposer les données dans un disque dur. Il faut cependant noter que le cloud computing est différent du NAS ou Network Attached Storage. Ce système de stockage utilise un serveur en résidence et non internet. Toutefois, s’il est possible d’accéder aux données stockées dans ces NAS via internet, alors, on peut parler de Cloud

Concrètement, il n’est pas très évident de différencier le local computing du cloud computing. La frontière est en effet assez mince. Désormais, il est possible d’exécuter des tâches, que nous accomplissons généralement sur l’ordinateur, via le cloud. Des logiciels qui utilisaient avant le stockage interne ont recours au cloud computing. C’est le cas de Microsoft Office 365. Pour bien comprendre ce qu’est le cloud computing, prenons quelques exemples connus, que nous utilisons au quotidien. 

  • Office Online

Le service Office Online de Microsoft est le service de cloud computing que nous utilisons au quotidien. Il s’agit d’une version de Word, PowerPoint, Excel et OneNote, que nous pouvons utiliser via internet, sans avoir à les installer sur l’ordinateur. 

  • Google Drive

Ce service de Google est aussi l’exemple parfait du cloud computing. Il propose un stockage en ligne et une utilisation des données via des applications cloud comme Google Sheets, Google Docs ou encore Google Slides. Ce service est accessible aussi bien sur un ordinateur que sur un smartphone ou une tablette. 

Ce service de stockage en ligne sert pour le backup, mais aussi pour la synchronisation des mails et des contacts. Les données sont disponibles sur les appareils fonctionnant sur iOS, Mac OS, ou même des appareils Windows, via le panneau de contrôle iCloud. L’utilisateur d’iCloud peut aussi utiliser Pages et Spreadsheet.

Ce système de stockage en ligne proposé par Amazon permet de stocker tous les contenus numériques achetés sur Amazon. La capacité de stockage est illimitée. Contrairement aux modèles de cloud computing précédents, il ne propose pas une version en ligne d’un service de traitement de texte, par exemple. Il sert uniquement de stockage

Les différentes catégories de cloud computing

Le cloud computing évolue sans cesse, mais il peut toujours être divisé en trois catégories : l’IaaS, le PaaS et le SaaS.

L’IaaS ou infrastructure en tant que service 

Les fournisseurs de ce type de cloud offrent aux utilisateurs un service de stockage sur un serveur virtuel. Ils ont aussi à disposition des API leur permettant de transférer leur travail sur une machine virtuelle. En d’autres termes, un IaaS peut être un réseau, un espace de stockage, un espace au sein d’un data center ou un serveur. Chaque utilisateur possède son propre espace de stockage. Il est libre de configurer, démarrer ou arrêter une machine virtuelle, en fonction de ses besoins. 

Les plateformes en tant que services ou PaaS

Les plateformes en tant que services sont en fait des environnements Clouds. Ils offrent aux utilisateurs tout le nécessaire pour le développement d’une application cloud. L’utilisateur n’a plus à se soucier de l’achat, de l’hébergement et de la maintenance du logiciel et du matériel. La plateforme s’occupe de tout. Ces outils sont accessibles via des portails web, des API ou encore des logiciels gateway. Les principaux fournisseurs de PaaS sont Google App Engine, Elastic Beanstalk d’Amazon et Salesforce.com. 

Les logiciels en tant que services ou SaaS

Il s’agit d’un système de distribution d’applications logicielles par internet. L’exemple le plus courant d’une offre SaaS est Microsoft Office 365. Il propose des services d’email et des logiciels de productivité accessibles à tout moment, depuis n’importe quel endroit. Pour cela, il suffit d’utiliser un ordinateur ou un appareil mobile connecté à internet. En cas de panne d’ordinateur, les données ne sont pas perdues, puisqu’elles sont stockées sur le Cloud.

Les trois types de cloud computing

Peu importe la catégorie du cloud computing, il peut être privé, public ou hybride. 

Le cloud privé

Le cloud privé est un type de cloud computing spécialement conçu pour une entreprise spécifique. Il s’agit en quelque sorte d’un cloud sur mesure qui peut être hébergé en interne ou en externe. Il peut aussi être géré au sein même de l’entreprise ou par une tierce personne. L’avantage du cloud privé est que la gestion des ressources est automatisée. L’entreprise peut accéder à ces ressources à la demande. 

Le cloud public 

Ces services de cloud computing sont fournis par un tiers et sont accessibles via internet. L’utilisateur ne paie que le stockage, la bande passante ou le cycle de CPU qu’il consomme. Il n’a pas à investir dans des infrastructures, des logiciels ou du matériel. Tout cela est géré par le fournisseur. La plupart des applications SaaS professionnelles, telles que le CRM, sont des clouds publics. Les PaaS pour le développement d’applications Cloud sont aussi publics. Les principaux fournisseurs de cloud public sont Microsoft Azure, Google Compute Engine, IBM et Amazon Web Services. 

Le cloud hybride

Ce cloud est à mi-chemin entre le cloud public et le cloud privé. Il tire les avantages du cloud public, tout en offrant le contrôle total des données, comme le ferait un cloud privé. Ce cloud est intéressant pour les entreprises. Il permet de profiter des ressources du cloud public sans pour autant renoncer aux apports du cloud privé. 

Pourquoi se tourner vers le cloud computing ?

Le cloud computing présente de multiples avantages autant pour les professionnels que les particuliers. Grâce à l’approvisionnement en libre-service, il est possible d’accéder à une ressource informatique à la demande. L’élasticité des services permet d’adapter la quantité de ressources aux besoins spécifiques de l’utilisateur. Comme le cloud suppose un paiement à l’utilisation, cela permet d’effectuer une économie non négligeable. L’utilisateur ne paie que les ressources qu’il consomme. 

Les avantages du cloud computing pour une entreprise

Le principal avantage du cloud computing pour une entreprise est la diminution des coûts. Il est facile de rationaliser les coûts des data centers et autres services informatiques en fonction des besoins réels. 

Les entreprises peuvent aussi profiter des avantages de l’innovation avec un minimum de risques et de dépenses. L’élasticité et la scalabilité des services permettent aux entreprises de développer rapidement les nouvelles idées ou, au contraire, les abandonner, quand elles ne sont pas pertinentes.

Le cloud computing est aussi d’une grande aide pour les entreprises de grande envergure.

Il permet de développer un espace de travail partagé. Tous les employés des filiales travaillent ensemble au sein d’un même réseau virtuel. Les ressources informatiques, de communication et d’information sont partagées. 

Quelles sont les limites du cloud computing ? 

Le cloud computing présente quelques inconvénients aux yeux de certains. Même s’il prend de plus en plus d’ampleur, le cloud computing n’arrive pas encore à détrôner le système de stockage local. Beaucoup continuent de penser que le stockage interne est plus fiable. Les données et les programmes conservés sur un disque dur sont plus accessibles. Selon Randall Monroe, un ancien roboticien de la NASA, un stockage local serait moins coûteux que le service de cloud computing

Recourir au cloud computing, c’est aussi faire le choix de faire confiance aux fournisseurs d’accès internet et aux entreprises médias. C’est un pari assez risqué sur le long terme, puisque personne n’est à l’abri d’un crash empêchant l’accès aux données. Un tel désastre s’est passé en 2014, lorsque Gmail, Dropbox, Adobe et Microsoft ont été mis hors service. La panne n’a duré que quelques heures, mais les pertes engendrées ont été importantes.

Il faut aussi considérer  la question de la propriété intellectuelle. En effet, jusqu’à maintenant, il est assez difficile de déterminer les propriétaires réels les données stockées sur internet. Difficile également de déterminer qui seraient les propriétaires des données stockées sur le cloud et celles qui y sont créées. Les fournisseurs du cloud pourront revendiquer la propriété de ces dernières. La question de propriété n’est donc pas à négliger lors de l’utilisation du cloud computing. Jusque-là, il n’existe pas encore d’autorité centrale chargée de gouverner l’utilisation cloud. L’IEEE ou Institute of Electrical and Electronics Engineers a été mis en place pour jouer le rôle de régulateur. Il a créé en 2011 le Cloud Computing Initiative, qui établit les standards d’utilisation des clouds au sein des entreprises. L’organisme étudie les problèmes au cas par cas, puisque les règles restent encore assez floues.

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